L’ostéopathie est une méthode de soins qui s’emploie à déterminer et à traiter les restrictions de mobilité qui peuvent affecter l’ensemble des structures composant le corps humain (articulations, ligaments, muscles, espaces de glissements des viscères, …), responsables du mal-être perçu par le patient.
C’est une médecine préventive et curative qui agit sur de nombreux systèmes (orthopédique, digestif, vasculaire, nerveux, ORL) et qui considère son patient dans sa globalité physique, psychique et sociale.
Le geste ostéopathique est toujours parfaitement dosé, à la recherche du geste minimum, indispensable et bienfaisant.
Chaque patient a une histoire et un mode de vie qui lui sont propres. Ils permettent à l’ostéopathe d’avoir une vision précise de l’état de santé de son patient et des éléments qui sont susceptibles de diminuer sa qualité de vie.
Pour que la prise en charge soit complète, un bilan ostéopathique précis sera réalisé sur l’ensemble du corps.
Ce n’est que l’association de tous ces éléments qui permet d’avoir cette vision globale et unique.
Toutes les parties du corps sont reliées entre elles par l’intermédiaire de différents tissus (muscles, ligaments, vaisseaux, etc.). Par conséquent, le corps constitue une unité fonctionnelle indissociable. Il ne sera donc pas étonnant de traiter des structures à distance de la gêne ressentie par le patient.
Le corps humain possède de puissantes capacités d’auto guérison. L’ostéopathe, en corrigeant les structures en dysfonction, ne fait que stimuler ces capacités et permet donc aux patients de se rééquilibrer. C’est pour cela que les effets du traitement ne se ressentent souvent que 24h ou 48h après une séance et que certains effets secondaires de courte durée tel que la fatigue peuvent apparaîtrent.
Un tissu en perte de mobilité peut avoir des répercussions sur le fonctionnement d’un système et inversement. En travaillant sur les structures en dysfonction, l’ostéopathe peut donc améliorer la fonction du corps.
L’Ostéopathie est reconnue par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) au titre de participation au maintien de la santé.
Cette profession ne bénéficie que depuis récemment d’un statut officiel, contrairement aux autres pays européens (Suisse, Belgique, Angleterre). Cette reconnaissance date du 4 Mars 2002 avec l’article 75 de loi n°2002-303 du 4 Mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé.
La réglementation, par le Ministère de la Santé et des Solidarités, date quant à elle du 25 Mars 2007, avec la parution des décrets d’application qui encadrent la profession.